20 ans de la loi Handicap

Marie-Laure Fenech • 4 septembre 2025

La règlementation est un minimum à dépasser.

Cette journée du 11 février 2005 aura marqué une avancée pour la prise en compte des besoins de tous. Et plus particulièrement des personnes handicapées.

 

📌 Rappel :

La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, est l’une des principales lois sur les droits des personnes handicapées depuis la loi de 1975.

→ La loi vise un objectif de résultats.

→ Les décrets d’application visent un objectif de moyens. Soit réfléchir au « comment faire » (apporter une réponse au cas par cas) plutôt qu’au « pourquoi faire » au risque de générer une rupture de la chaîne d’usages et de déplacement, d’accroitre les situations de dépendances et d’exclusions.

→ La loi se centre principalement sur le handicap « moteur » (principe de mobilité et de circulation dans l’espace).

 

🚨 Qu’en est-il aujourd’hui ?

Si cette loi a permis de mieux considérer les personnes les plus en limite dans leurs usages, notamment dans le domaine de l’architecture, elle est encore trop perçue comme une contrainte et/ou abordée comme une « recette de cuisine ».

 

C’est pourquoi il est urgent de changer nos pratiques et de regard sur la différence.

 

🚀 Ces dernières années nous ont prouvé que l’accessibilité est un véritable levier en faveur de l’inclusion de tous. Les solutions et moyens, qu’ils soient financiers, techniques ou humains existent. Aujourd’hui, il n’y a plus d’excuses pour ne pas rendre accessibles les aménagements et constructions.

 

La règlementation est un minimum qu’il convient de dépasser. L’inclusion n’est pas une option, mais une nécessité pour construire une société plus inclusive et humaniste.

 

👉 Comment ?

S’inscrire dans un processus de prévention et non de réparation : prendre en compte les usages et besoins de tous, le plus en amont possible (dès la rédaction du programme).

Mettre en place une démarche de co-conception : mobiliser l’ensemble des acteurs du projet et les futurs utilisateurs (experts d’usage) pour le recueil (et la compréhension) de leurs besoins et usages au cours de temps de concertation (facilitera l’accompagnement au changement et l’appropriation des lieux).

Se former à la prise en compte des usages et besoins de tous : enrichir sa pratique et changer d’approche (se placer dans un objectif de résultats et plus de moyens) pour concevoir de véritables espaces ergonomiques et accessibles (sur le plan physique, psychique et sensoriel).

Se faire accompagner par un professionnel : le rôle de l’AMO/AMU (assistant à maîtrise d’ouvrage et d’usage) est d’être un facilitateur pour la mise en place d’une approche inclusive opérationnelle. C’est un garant de l’atteinte des objectifs fixés (👷🏻‍♀️ c’est moi).



🚀 Ensemble, mobilisons-nous pour un avenir plus inclusif !

👉 Un #projet ou une #collaboration ? Contactez-moi : https://bit.ly/3G6a719


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